Survivre sur Mars : nécessité ou manipulation extraterrestre ?

par Professeur Grincheux

« Timeo Danaos et dona ferentes. »
« Je crains les Grecs et les cadeaux qu’ils portent. »
Virgile, Énéide, chant II, v. 49


« Faites en sorte que les gens aient peur,
et ils accepteront n’importe quelle privation de liberté. »

Joseph Goebbels (ministre de la propagande nazie) :

Promue par le président américain Donald Trump et son techno-mentor milliardaire Elon Musk, l’exploration, voire la colonisation de Mars, est présentée comme la « nouvelle frontière » du XXIe siècle, un prolongement modernisé du « rêve américain » ! Tandis que la Chine s’engage également dans cette compétition spatiale, faut-il voir dans le projet de rendre Mars habitable dans le futur comme une nécessité incontournable pour l’avenir de l’humanité ? Ou bien s’agit d’une croyance très surprenante ?

Car cette course effrénée vers la planète rouge repose-t-elle réellement sur un impératif scientifique et existentiel pour « la survie de l’humanité » comme le prétend Elon Musk ? Alors que le fondateur de Space X se présente volontiers comme animé par le projet de « sauver l’humanité », ses convictions sur l’épuisement inéluctable des ressources de la Terre résultent-t-elle d’une théorisation légitime des dynamiques sur notre planète ou bien d’une construction idéologique et dogmatique digne d’un milliardaire bloqué sur les choix de société capitalistes ?

Cette survie « collective » des habitants de la Terre ( ou des milliardaires ) par la conquête martienne servirait-elle véritablement les intérêts de nos populations, ou dissimulerait-t-elle un dessein plus obscur et plus ancien , celui de manipuler nos craintes environnementales comme d’orienter notre développement vers un scénario d’alliance avec des visiteurs extraterrestres dans un contexte de dépendance technologique durable ?

En influençant les dirigeants et les milliardaires pour orienter nos économies et nos sociétés vers une telle entreprise collective de « civilisation multiplanétaire » entre Terre et Mars, ne sommes-nous pas face à une ruse digne du Cheval de Troie de la part de visiteurs extraterrestres ?


Donald Trump, Elon Musk et la colonisation de Mars


Le 20 janvier 2025, lors de son discours d’investiture, Donald Trump surprenait bien des personnes car il promettait de planter le drapeau américain sur Mars, dans un discours grandiloquent mêlant patriotisme et vision spatiale ambitieuse :

« Les États-Unis se considéreront à nouveau comme une nation de progrès, qui accroît sa richesse, étend son territoire (…) et porte notre drapeau dans de nouveaux et magnifiques horizons. Et nous poursuivrons notre destinée jusqu’aux étoiles, en envoyant des astronautes américains planter la bannière étoilée sur la planète Mars. »

Donald Trump, 20 Janvier 2025

Depuis des décennies, la conquête de Mars n’a cessé d’attiser les ambitions scientifiques et politiques, si bien que cette ambition affichée par Donald Trump n’avait rien de nouveau puisque la conquête de Mars fait partie des ambitions d’avenir les plus surprenantes mais les mieux financées par des grandes puissances comme les USA, la Chine et la Russie … Mais, alors même que Trump revient au pouvoir, comment analyser le parcours surprenant et inspiré de l’entrepreneur spatial Elon Musk ?


L’étrange réussite de M. Musk, « sauveur de l’humanité ».

Elon Musk, dès la fondation de SpaceX en 2002, affichait déjà son intention d’envoyer des humains sur la planète rouge et d’y établir une colonie autonome. Plus de vingt ans plus tard, cette vision, jadis considérée comme utopique, semble devenue un projet industriel et géopolitique structurant, porté à la fois par les agences gouvernementales et le secteur privé. Ce projet s’invite même lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump le 20 Janvier 2020. Le milliardaire ayant fait fortune notamment dans le domaine spatial occupe actuellement le poste de directeur du Department of Government Efficiency (DOGE), une entité créée par le président Donald Trump pour rationaliser les opérations gouvernementales. Une nomination qui interroge d’autant plus que le projet industriel d’Elon Musk autour de Space X – depuis sa création … en 2002 – est fondamentalement lié à la conquête de Mars ! Et que la société Space X de Musk a bénéficié de financements colossaux de la part de l’état américain via la NASA et de l’Union Européenne via l’ESA.


A tel point, qu’en 2018, Musk se déclarait frustré que la NASA ne fasse pas davantage pour envoyer des personnes sur la planète rouge étant préoccupé par l’absence de plan de secours pour l’humanité en cas de dégradation de la Terre. 1 Musk revendique d’ailleurs qu’il a fondé SpaceX principalement pour aider l’humanité à s’installer sur Mars. 2

Mais Comment Elon Musk peut-il revendiquer une posture de visionnaire sauveur de l’humanité en péril dans un environnement dégradé, courageux entrepreneur victime du manque d’ambition de la NASA, alors même que ses projets sont massivement financés par l’État américain, notamment à travers des contrats publics et des subventions mirobolantes, lui offrant un levier technologique et économique sans précédent pour réaliser ses ambitions martiennes ?

En 2014, les ambitions de Musk sont largement soutenues par le secteur public puisque la NASA annonce son programme Journey to Mars, fixant l’horizon des années 2030 pour une mission habitée. Dans le même temps, Elon Musk renforce son discours sur la nécessité de transformer l’humanité en une espèce multiplanétaire. Pour la sauver d’une extinction, il faut en faire une espèce multiplanétaire, a affirmé Elon Musk lors du 67e congrès international d’astronautique à Guadalajara, au Mexique, en 2016. En 2017, il a déclaré :

« L’alternative est de devenir une civilisation spatiale et une espèce multiplanétaire, ce qui, j’espère, est la voie que vous conviendrez être la bonne. »

et il espérait réchauffer et épaissir l’atmosphère de Mars en faisant fondre les glaces martiennes pour obtenir des océans propices à la vie marine photosynthétique. En effet, Musk considère que l’humanité est condamnée si elle reste sur Terre et promeut l’idée de coloniser Mars pour assurer la survie de l’espèce humaine. 3

le projet Starship dès 2015

En 2015, SpaceX présente officiellement le projet Starship, un vaisseau réutilisable conçu pour transporter de grandes charges et des humains vers Mars. L’année suivante, en 2016, Musk dévoile son Interplanetary Transport System, une architecture de transport spatial ambitieuse pour établir une présence humaine permanente sur Mars.

La NASA et l’Agence spatiale européenne (ESA) poursuivent en 2017 leur collaboration autour du programme Mars Sample Return, dont l’objectif est de ramener sur Terre des échantillons martiens prélevés par des rovers. En 2018, SpaceX présente une nouvelle version du vaisseau Starship, adapté aux missions interplanétaires et conçu pour être pleinement réutilisable. La conquête de Mars entre alors dans une phase plus concrète avec des avancées technologiques majeures.

En 2020, la mission Mars 2020 de la NASA expédie sur la planète rouge le rover Perseverance et l’hélicoptère Ingenuity, première tentative de vol atmosphérique sur un autre astre. L’année suivante, en 2021, SpaceX multiplie les tests de Starship, notamment les premiers vols à haute altitude avec atterrissage, après plusieurs tentatives infructueuses.

En avril 2021, la NASA a choisi SpaceX pour développer et lancer les deux premières missions dans le cadre de son programme Artemis. L’entreprise a reçu un financement de 2,89 milliards de dollars pour concevoir, tester et poser un prototype de son vaisseau Starship HLS sur la surface lunaire.

Mais pourquoi un tel intérêt de longue date d’Elon Musk et de son entourage pour la planète Mars ? Quels sont les perspectives stratégiques et les retombées pour engager un investissement aussi colossal dans une technologie de lancement aussi puissante.

En 2022, la NASA et l’ESA confirment la poursuite du programme Mars Sample Return, avec des missions planifiées pour collecter et ramener des échantillons sur Terre. En 2023, SpaceX annonce préparer un vol orbital complet de Starship, une étape cruciale pour évaluer la capacité du vaisseau à assurer des trajets interplanétaires. Pendant ce temps, les agences spatiales gouvernementales travaillent sur des technologies essentielles, notamment les systèmes de support de vie et les protections contre les radiations. Ainsi, en septembre 2024, SpaceX a annoncé son intention de lancer cinq missions non habitées vers Mars lors de la fenêtre de lancement de 2026, avec l’objectif de tester l’atterrissage sur la planète rouge de ses vaisseaux Starship, vaisseaux de dernières générations capables d’envoyer une charge de 150 tonnes en orbite !  Les premiers vols de vaisseaux Starship ont lieu en avril et novembre 2023. Si ces missions réussissent, des vols habités pourraient être envisagés d’ici 2028.

Les ambitions à moyen terme se précisent. SpaceX envisage une première mission cargo sans équipage en 2026 afin de tester les infrastructures et de déposer du matériel en prévision des futures missions habitées. Quant à la NASA et SpaceX, les années 2030 restent l’objectif affiché pour l’envoi des premiers humains sur Mars.

Il est donc certain qu’aux Etats Unis, un puissant conglomérat institutionnel, bancaire, industriel et même médiatique est très actif depuis des décennies autour des projets de conquête spatiale développés par Elone Musk … ce qui ne laisse pas de s’interroger …

Pourquoi la conquête de Mars ?


De l’exploration de Mars au projet de coloniser Mars.

Depuis les récentes missions spatiales sur Mars ( Mars Curiosity, 2012 ), les spéculations et les recherches pour coloniser la planète rouge, voire la rendre habitables semblent avoir transformé la conquête spatiale en enjeu stratégique de moyen terme pour toute grande puissance étatique ou tout grand conglomérat économique. Les objectifs de Mars Curiosity consistait à explorer les potentialités passées de la planète pour accueillir la vie, en cherchant des traces d’eau, des minéraux hydratés et des éléments chimiques essentiels à la biologie. Les découvertes furent importantes et révélatrices : des preuves solides de l’existence ancienne d’écosystèmes aquatiques, de rivières, et de lacs nourrirent l’espoir d’un passé martien habitable. Les observations du rover Perseverance dans le cratère Jezero ont confirmé qu’il abritait un lac fermé, alimenté par une rivière il y a entre 3,6 et 3 milliards d’années, avec des dépôts de sédiments fins identifiés grâce à l’instrument SuperCam. Ces sédiments, principalement de type argileux et sableux, sont reconnus pour leur capacité à préserver de la matière organique, constituée de mélanges complexes de carbone, hydrogène, et azote, essentiels à la vie. 4

Ces résultats, couplés à la détection de glace au pôle nord martien, ne furent pas seulement un triomphe scientifique, mais aussi une source de fascination pour des projets futuristes, notamment la terraformation et la colonisation de Mars.

Terraformer Mars .. enjeu stratégique ?


Depuis les premières observations de Mars, la planète rouge a toujours fasciné l’humanité, stimulant l’imagination collective et nourrissant des rêves de conquête et de découverte. Avec l’avènement du programme spatial, cet intérêt s’est transformé en un objectif scientifique et technologique concret : explorer Mars pour mieux comprendre son histoire et ses potentialités pour  » Terraformer  » Mars …


Terraformer Mars est une hypothèse technologique très sérieuse ( et très financée ) visant à transformer l’environnement martien pour le rendre semblable à celui de la Terre, afin de permettre la vie humaine et végétale sans équipements complexes. Ce concept fait l’objet de recherches en sciences planétaires, en ingénierie et en climatologie, explorant des solutions comme l’épaississement de l’atmosphère ou la génération d’une biosphère auto-entretenue.



Utopie pour tous ou privilège pour quelques-uns ?

Terraformer Mars pour y développer un espace habitable pose toutefois donc une question cruciale : selon quel modèle social et économique ? et pourquoi les projets initiés par les USA et la Chine pourraient-ils être des leviers pour reconduire les inégalités sociales ? Si ce projet colossal conduit à de la recherche et donc des innovations, pourrait-il se transformer en un privilège réservé à renforcer les privilèges d’une élite composée des individus les plus riches et les plus qualifiés, abandonnant à leur sort ceux disposant de faibles ressources ou encore de travailleurs dépourvus de qualifications valorisées ?

Cela soulève une question essentielle : quelles devraient être les priorités pour les peuples de la Terre ? Faut-il d’abord résoudre les contradictions et les inégalités de notre développement social, en bâtissant une société éthique et solidaire, où l’innovation technologique sert le bien commun ? Ou bien devons-nous nous précipiter dans une course effrénée vers une civilisation multiplanétaire, dans un régime social très inégalitaire, gouverné par des milliardaires tyranniques, contrôlant les peuples à l’aide de systèmes de crédit social et de surveillance ? Cette dichotomie pose les bases d’un débat fondamental sur le futur que nous voulons construire : un futur guidé par la justice et la coopération, ou un futur dominé par la technologie et l’autoritarisme ?

Certains espaces dégradés sur Terre, comme les zones urbaines et les zones industrielles ( pensons à Shangaï et sa pollution extrême par exemple ), deviendront – ils des zones réservées aux franges subalternes des populations tandis que de nouveaux espaces luxueux et privilégiés existeront sur Mars ?

Ce risque de reconduction voire d’aggravation des grandes inégalités soulève des interrogations sur les valeurs qui guideraient une telle entreprise. S’agit-il de construire une société martienne fondée sur la coopération et la solidarité, ou de reproduire sur Mars les inégalités terrestres qui ne semblent pas émouvoir fondamentalement ni Trump ni Musk dans leur rhétorique ?


L’influence extraterrestre et la colonisation de Mars …

Peut-on écarter l’idée que ces objectifs d’exploration habitée de Mars puissent également être instrumentalisés pour d’autres intérêts que les meilleurs intérêts des Peuples de la Terre ?



Si l’on appréhende la course à la conquête de Mars dans l’hypothèse de communications confidentielles entre les dirigeants de l’OTAN et des BRICS avec différents peuples extraterrestres ( Orion / Tauri et Gris notamment ), comme celles dénoncées par les « Oummains », les enjeux deviennent encore plus ambigus.
Ces hypothétiques entités affirment partager une histoire tragique de destruction de leur environnement – un récit qui pourrait éveiller notre empathie tout en l’utilisant pour façonner un agenda.

Dans une manipulation fondée sur les trois postures du triangle de Karpman, des extraterrestres pourraient d’abord se présenter comme des victimes, partageant une histoire tragique de destruction de leur propre environnement. Ils expliqueraient avoir dû sacrifier leurs écosystèmes à cause d’un développement technologique effréné, affirmant qu’ils comprennent les dangers auxquels l’humanité est confrontée. En jouant sur l’empathie et la peur, ils gagneraient la confiance des dirigeants et des populations terrestres, les sensibilisant à l’urgence de ne pas répéter les erreurs qu’eux-mêmes ont commises. Ce récit les positionne comme des partenaires crédibles et bienveillants, tout en semant une forme de culpabilité collective chez les humains quant à leur gestion des ressources terrestres. Ensuite, prenant le rôle de sauveurs, ces extraterrestres offriraient des solutions technologiques avancées pour résoudre les crises climatiques et écologiques. Ils proposeraient une collaboration équitable, où l’humanité bénéficierait de leur savoir-faire en échange d’un partage des ressources de Mars et d’une petite colonie extraterrestre sur Terre. Cependant, en coulisses, ils assumeraient le rôle de bourreaux, manipulant les cadres de réflexion par des discours alarmistes et des rapports catastrophiques (comme le rapport Meadows ou les scénarios du GIEC), créant ainsi un climat de panique mondiale. Ce contrôle des décisions des élites et des masses terrestres permettrait aux extraterrestres de légitimer leur influence, tout en avançant leurs propres intérêts stratégiques sous couvert de bienveillance.

Les questions éthiques émergent alors avec acuité : notre volonté de terraformer Mars reflète-t-elle un besoin de maîtrise technologique ou une fuite en avant face à l’incapacité à gérer notre propre environnement ? La science, lorsqu’elle est mêlée à des intérêts économiques et politiques, risque-t-elle de devenir un outil de manipulation plutôt qu’une quête de vérité ? Enfin, dans une perspective cosmique, notre avenir repose-t-il sur une colonisation interplanétaire ou sur une refonte radicale de notre modèle civilisationnel ? Les pistes ouvertes par Curiosity vont bien au-delà de la science pure : elles interrogent nos valeurs et notre aptitude à coexister dans l’univers, que ce soit avec d’autres espèces ou avec nos propres limites.

  • Archives …
  • autour de la planète rouge mais également des conséquences concrètes d’investissements colossaux pour orienter les économies terriennes comme les sociétés humaines vers une économie de conquête spatiale ?

    Comme nous le verrons, de grandes manœuvres semblent avoir débuté entre l’OTAN ( notamment les USA) et les BRICS ( notamment la Chine et peut être demain la Russie. L’annonce récente d’exploration lunaire et de vaste programme d’exploration spatiale habitée par la République Populaire de Chine doit elle également se comprendre dans un contexte de rivalité autour de la conquête spatiale entre la sphère d’influence de l’OTAN et celle des BRICS ?

    Si ce discours de Trump sur la conquête de Mars suscité des réactions diverses, l’équipe de « Peuples de la Terre » pose la question suivante : cette promesse est-elle une façon d’ enthousiasmer une partie de la population déchantée par des perspectives de naufrage du « rêve américain » notamment par ses promesses de relance économique et technologique comme cela nous est présenté dans les médias mainstream ? Ou bien s’agit-il d’une démarche à analyser également dans un cadre plus général de rivalité OTAN / BRICS ? Et pourquoi pourrait être pertinent d’enquêter sur les effets négatifs d’une conquête de Mars par les grandes puissances et leurs milliardaires respectifs sous le prime des risques liés aux interactions entre dirigeants et milliardaires avec des visiteurs extraterrestres ?



    A qui profitera cette conquête de Mars ?


    De même qu’on peut demander «  à qui profite le crime ? « , le projet d’exploration habitée de la planète rouge soulève pour nous une question centrale :  » A qui profitera cette conquête de Mars ? « 

    Plus précisément, est-il si urgent de nous lancer à la conquête de Mars sous la conduite de milliardaires comme Elon Musk, grand partisan de la colonisation martienne. L’humanité trouvera-t-elle dans la conquête de Mars un nouvel élan à court terme pour résoudre ses contradictions et surmonter ses propres crises ou bien pourrions être engagés dans une dynamique préjudiciable pour notre développement à long terme ?
    On peut s’interroger alors que les problèmes terrestres comme la justice sociale, le développement humain mais aussi la gestion environnementale de notre développement productif ( pollution, consommation des ressources naturelles et minéralogiques ) ne sont pas des enjeux cruciaux qui appellent notre implication urgente plutôt que de partir à la conquête d’une « nouvelle frontière » ?
    est-ce vraiment opportun de rendre rapidement Mars habitable par des projets de « terraformation » ? Est-ce vraiment urgent ?
    Les milliardaires de la Silicon Valley et les brillants cerveaux du Massachussetts Institute of Technology ( MIT ) avec leurs programmes spatiaux offrent-ils vraiment un « cadeau » pour les peuples de la Terre ? Certes, la recherche spatiale est présentée comme la source d’importantes retombées technologiques ( une variante de la « théorie du ruissellement » , mais la technologie a-t-elle profité tant que cela aux peuples de la Terre, notamment aux moins favorisés ?
    La colonisation de Mars pourrait-elle être, sous couvert de progrès, être une invitation à de nouvelles formes d’organisation profitant surtout aux grandes puissances, aux militaires, aux milliardaires et formes autoritaires de société ?


    La rédaction de « Peuples de la Terre » invite ses lecteurs à interroger activement les données du problème : n’y aurait-il pas un risque que cette quête pour positionner les Etats Unis ou la Chine et leurs conglomérats techno industriels respectifs autour de la conquête de Mars ne cache des influences extérieures, prétendument bienveillantes, mais étrangement orientées ? Et si c’était le cas, quelles seraient les logiques pertinentes pour décrypter l’annonce spectaculaire de Donald Trump et ses alliés milliardaires à partir d’accords encore confidentiels entre les dirigeants de l’OTAN et des BRICS et des visiteurs extraterrestres ( ORION / TAURIENS ; GRIS ) ?

    Mais comment se positionne précisément l’entourage politique et économique de Donald Trump ? Et plus précisément le milliardaire transhumaniste Elon Musk, fondateur et PDG de SpaceX, une entreprise aérospatiale privée (!) qui développe des projets ambitieux et controversés tels que Starlink 5) ou le controversé NeuraLink 6
Références :
  1. Business Insider. (2018, octobre). Elon Musk’s SpaceX Mars Plan: Timeline and Goals. Business Insider. https://www.businessinsider.com/elon-musk-spacex-mars-plan-timeline-2018-10 []
  2. Wall, M. (2017, octobre 7). SpaceX’s Mars Colonization Architecture and BFR Rocket in Pictures. Space.com. https://www.space.com/38315-spacex-mars-colonization-architecture-bfr-images.html ; SpaceX. (n.d.). Making Life Multiplanetary. SpaceX. https://www.spacex.com/mars

    businessinsider.com []

  3. Musk, E. (2017). The Future of Humanity: Becoming a Multi-Planetary Species. New Space, 5(2), 46-61. https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/space.2017.29009.emu []
  4. Cependant, les chercheurs, comme Nicolas Mangold et Sylvestre Maurice, avertissent que cette matière organique pourrait également provenir de sources non biologiques, comme les comètes, ce qui appelle à une analyse approfondie pour confirmer une origine vivante. voir par exemple Le Figaro avec AFP. (2021, 7 octobre). Mars : Perseverance confirme la pertinence de la recherche de la vie. https://www.lefigaro.fr/sciences/mars-perseverance-confirme-la-pertinence-de-la-recherche-de-la-vie-20211007 []
  5. une constellation de satellites en orbite terrestre basse, lancés en 2015 pour fournir officiellement un accès Internet haut débit à l’échelle mondiale technologie d’Internet par satellite utilisant une constellation de satellites en orbite terrestre basse (LEO[]
  6. Neuralink, cofondé par Elon Musk en 2016, est une entreprise spécialisée dans le développement de technologies de connexion cerveau-machine. Son objectif principal est de concevoir des interfaces neuronales directes pour traiter des troubles neurologiques et, à terme, fusionner l’intelligence humaine avec l’intelligence artificielle.[]
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